Publié le: 17/10/2022 Publié par: Virginie Delmotte Commentaires: 0
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Les comportements des participants à une réunion ne sont pas les mêmes. Certains donnent du fil à retordre aux autres au point où il faut faire preuve de diplomatie pour parvenir à les canaliser. Découvrez comment faire pour gérer les personnalités difficiles en réunion.

Attitudes face aux amuseurs publics et aux bavards

Lors de vos réunions, vous pouvez avoir affaire à des amuseurs publics, des personnes qui ont toujours des histoires à raconter. Les amuseurs publics prennent souvent le malin plaisir à dire des choses pour amuser la galerie. Ils profitent de la moindre occasion pour se mettre en avant et peuvent devenir très vite gênants. Si vous utilisez un outil de gestion des décisions, comme celui de boardmaps.fr, vous trouverez les mots justes pour que les amuseurs publics présents à votre réunion soient moins actifs. Sachez surtout qu’il n’est pas bon de les brider. Ce que vous devez faire est de rebondir sur leurs propos dès qu’ils amènent un point de vue intéressant. L’exercice est de faire une reformulation de manière plus sérieuse.

Si vous êtes face à des bavards pendant votre réunion, ne vous énervez pas. La bonne attitude à adopter est de les regarder avec insistance, sans prononcer le moindre mot. Vous verrez que le silence s’installera naturellement autour d’eux. Et s’ils continuent de bavarder, il est fort probable qu’un voisin les rappelle à l’ordre.

Gestion du discoureur et du buté

Le discoureur est toujours content d’être présent à une réunion. Ce qui compte pour lui est de se mettre en avant en prenant la parole. Et ensuite, il est impossible de l’arrêter. Face à un tel comportement, rappelez le timing de la réunion. Dites simplement au discoureur que même si ce qu’il dit est intéressant, il doit faire plus court, car vous disposez de peu de temps.

Si un buté s’illustre pendant votre réunion, vous devrez être astucieux pour parvenir le canaliser. Un buté est une personne qui ne démord pas de sa position et empêche les autres de donner leurs points de vue. L’attitude de ce dernier peut créer des hostilités et ralentir les prises de décision. Pour calmer un buté, il faut le laisser s’exprimer. Ensuite, trouvez dans ses propos des réflexions pouvant intéresser le groupe afin que le débat puisse avancer.

Ce qu’il faut faire face à l’opposant rancunier et à l’agressif

On considère l’opposant rancunier comme le cousin du buté. C’est un intervenant qui est toujours prêt à s’opposer à une personne qui a eu à ne pas partager son point de vue. Pour le déstabiliser dans ses manœuvres, il est bon de lui demander directement ses propres solutions ou d’expliquer ses expériences.

Si vous avez un participant agressif à votre réunion, vous devez veiller à intervenir rapidement quand celui-ci attaque quelqu’un ou une position dans ses propos. Sinon, cela pourrait créer un conflit qui se poursuivra en dehors de la réunion. Lorsqu’un participant se montre agressif, faites tout pour qu’il se calme. Ensuite, dites-lui de s’exprimer en utilisant le bon ton, tout en lui assurant que ses remarques seront prises en compte. Vous devez éviter d’écarter les agressifs du groupe. Si vous faites ainsi, ces derniers pourraient se sentir isolés et pourraient initier un travail de sape aux conséquences graves.

Attitudes face au timide et à l’intervenant exceptionnel

Une personne timide à votre réunion n’est pas animée d’une mauvaise volonté. Comme les autres, elle a forcément envie de participer aux débats. Mais sa timidité l’empêche de se jeter à l’eau. Vous ne devez surtout pas la brusquer ou l’interroger directement. Cela risque de la bloquer davantage. Le mieux est de créer les conditions pour que la personne timide s’exprime sereinement. Par exemple, sur un sujet précis, vous pouvez lui demander de parler de ses expériences, en indiquant que cela intéressera tout le monde.

À côtés du timide, on peut trouver l’intervenant exceptionnel, cette personne qui prend la parole rarement au cours de vos réunions. Mais quand elle s’y met, il est difficile de l’arrêter. Intérieurement, l’intervenant exceptionnel se dit que comme il prend la parole rarement, on doit le laisser trainer en longueur le jour où il s’y met. Le problème est qu’il y a un timing à respecter. Comme le discoureur, vous devez aussi dire à l’intervenant exceptionnel de faire court, car vous disposez de peu de temps.